Mon second (*) néologisme : folksodidacte, folksodidaxie.
Ebauche de définition : Gestion des connaissances hors des institutions traditionnelles du « savoir »
Exemple : wikipedia
J’ai construit le mot sur le même principe que « folksonomie » (qui est l’indexation « personnelle »). Ce qui est bien dans la racine « folk » c’est qu’elle ne suppose pas que le « personnel » est un individu isolé, et qu’elle le pense donc en réseau dans une communauté.
Facebook permet l’échange mais sur de l’instantané, un flux « jetable ». Pour Régis Debray, transmettre, c’est « extraire un stock d’un flux », en faisant passer l’insignifiant dans le domaine du sens, par le biais de la collection – culturelle.
Parrês-IA propose pour cela de mettre les outils du web et de l’IA au service de l’échange entre individus dans l’espace public, avec :
– Taxis (*) : Une structuration des thématiques culturelles facilitant les échanges et le partage
– Hypomnemata : un espace d’énonciation personnelle, avec de multiples points d’entrée
– Agora : un espace d’échanges, avec des mini forums ciblés et régulés
– L’aiguilleur : un moteur de recherche et de rencontres
– L’agenda : la promotion de thématiques d’engagement par des « passeurs » (chercheurs, personnalités médiatiques)
A terme, Parrês-IA couplerait la facilité d’échange de Facebook avec une gestion de la connaissance proche de celle de wikipedia, mais au service d’une pensée « en mouvement », non établie, laissant donc à chaque individu la possibilité d’apporter sa pierre à une construction collective en perpétuel mouvement. Dit autrement : le wikipedia du « work in progress ».
Travail en cours… Pour voir les débats lancés sur TP depuis plus de 10 ans sur le sujet : https://www.facebook.com/hashtag/tpos_utopies Pour prouver qu’une utopie n’est considérée comme irréaliste que tant qu’elle n’a pas été réalisée, je propose juste un voyage dans le temps et de repenser à ce qu’étaient en 1900 les 3 sujets suivants : – les droits des femmes – la condition des homosexuels – l’amitié franco-allemande Mais l’aviation ou guérir de la syphilis étaient aussi en 1850 des utopies… Ou la laïcité en 1600… La liste est longue…
L’idée de ce document de deux pages (plus deux pages d’annexes) est, qu’à la manière d’une carte de visite, on puisse, lors d’une rencontre, transmettre de manière succincte ce qui nous résume, et, ainsi, créer les conditions préalables pour établir un échange, un espace de discussion.
C’est un élément pour contribuer, entre autres, à une nouvelle « nétiquette » des réseaux sociaux. L’avis de tout lecteur intéressé est bien entendu (ardemment) le bienvenu !
(Faux texte de Brassens paru au début des années 2000 sur un blog de vrais-faux textes apocryphes. L’histoire elle-même est vraie)
Chaque chanson a son histoire, et certaines ont connu un cheminement particulièrement attachant. Si « Les passantes» se classent parmi vos chansons préférées, vous en connaissez sûrement l’historique singulier, mais j’ai toujours plaisir à raconter les étonnantes péripéties qui ont jalonné la gestation de cette complainte.
Comme j’entends régulièrement des amis qui s’enquièrent de ma santé mentale – et je les en remercie – au motif de ma propension à converser avec moi-même sous mes posts Facebook, je commence par les rassurer : oui, je suis bien cintré, et ça continuerait même si je ne postais pas sur Facebook – d’ailleurs, ça date de bien avant les réseaux sociaux.
Ceux qui me connaissent savent que je suis un gros consommateur de livres audio : entre 2 et 4 livres par mois, sans compter les podcasts (je suis marathonien et je cours 25 heures par mois). J’ai commencé entre 2012 et 2016 avec ce qui existait en CD audio, que je transformais en mp3. J’ai accueilli l’arrivée d’Audible en France en 2016 avec le plaisir de découvrir un catalogue plus riche, que ce soit en français ou surtout en anglais, tout en me pinçant le nez à l’idée de contribuer à ce que je suis bien obligé d’énoncer comme un « empire du mal » : Amazon.
4 ans après, j’ai moi-même produit financièrement une série en podcast diffusée sur Audible. J’ai aussi « lu » en audio les livres de Thomas Piketty, Rutger Bregman ou Mona Chollet. Et cette contradiction entre ce que j’écoute et le support qui le véhicule me pèse de plus en plus.
Il faut faire évoluer les modèles sociaux et mentaux hérités de ce qu’on appelle le patriarcat, pas seulement parce qu’ils sont injustes, mais aussi parce qu’ils sont archaïques. Mon impression est que ces modèles, inculqués par les tenants de l’ordre social « historique » (en général les prêtres et les seigneurs) visaient au premier chef, non pas à asservir la femme à l’homme, mais à asservir chacun d’entre eux à une tâche spécifique : tenir la maison et élever les enfants pour les femmes, faire la guerre pour les hommes (le travail des champs pouvant être partagé entre les hommes et les femmes).