Résumé de mon projet Parrês-IA

[déjà publié sur FB fin 2017]
𝘋𝘶 𝘨𝘳𝘦𝘤 𝘢𝘯𝘤𝘪𝘦𝘯 παρρησία, 𝘱𝘢𝘳𝘳𝘦̂𝘴𝘪́𝘢 (« 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 »). 𝘗𝘢𝘳𝘳𝘩𝘦̀𝘴𝘪𝘢 \𝘱𝘢.ʁɛ.𝘻𝘫𝘢\ 𝘧𝘦́𝘮𝘪𝘯𝘪𝘯 (𝘈𝘯𝘵𝘪𝘲𝘶𝘪𝘵𝘦́ 𝘨𝘳𝘦𝘤𝘲𝘶𝘦) 𝘓𝘪𝘣𝘦𝘳𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘰𝘭𝘦.
(𝘋𝘪𝘥𝘢𝘤𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦) 𝘍𝘪𝘨𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘳𝘩𝘦́𝘵𝘰𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘢𝘲𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘰𝘯 𝘴’𝘦𝘹𝘤𝘶𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦𝘳 𝘢𝘪𝘯𝘴𝘪, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘪𝘳𝘦, 𝘱𝘢𝘳 𝘦𝘹𝘦𝘮𝘱𝘭𝘦, « 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦𝘻-𝘮𝘰𝘪 𝘭’𝘦𝘹𝘱𝘳𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯 ».

Facebook permet l’échange mais sur de l’instantané, un flux « jetable ». Pour Régis Debray, transmettre, c’est « extraire un stock d’un flux », en faisant passer l’insignifiant dans le domaine du sens, par le biais de la collection – culturelle.

Parrês-IA propose pour cela de mettre les outils du web et de l’IA au service de l’échange entre individus dans l’espace public, avec :

Taxis (*) : Une structuration des thématiques culturelles facilitant les échanges et le partage

Hypomnemata : un espace d’énonciation personnelle, avec de multiples points d’entrée

Agora : un espace d’échanges, avec des mini forums ciblés et régulés

L’aiguilleur : un moteur de recherche et de rencontres

L’agenda : la promotion de thématiques d’engagement par des « passeurs » (chercheurs, personnalités médiatiques)

A terme, Parrês-IA couplerait la facilité d’échange de Facebook avec une gestion de la connaissance proche de celle de wikipedia, mais au service d’une pensée « en mouvement », non établie, laissant donc à chaque individu la possibilité d’apporter sa pierre à une construction collective en perpétuel mouvement. Dit autrement : le wikipedia du « work in progress ».

Hashtags FB : #tp_hypomnenata #TPOS_art_du_debat

(*) du grec  τάξις, donc à prononcer « taxisse »

Une réflexion sur « Résumé de mon projet Parrês-IA »

  1. L’énonciation personnelle s’appuierait en particulier sur un « portrait chinois » avec une liste de mentor·es, une liste (assez longue) d’œuvres de références, et une sorte de « CV en action » avec des questionnements et des thématiques de travail.

    Le principe d’une « bonne rencontre » est pour moi celui de la classe inversée : on n’impose pas dans le temps limité et partagé de la rencontre un fastidieux monologue d’énonciation de soi (*) : elle a lieu en amont de la rencontre, sur la base d’un échange de CVs, et la rencontre proprement dite donne lieu à un réel échange sur des points de (supposée) connivence d’intérêts.

    (*) la seule alternative étant de pouvoir se décrire en quelques mots, se qui rend alors non facultative l’adhérence à une collection de stéréotypes pré-formatés.

    Quand je parle de plateforme, il faut lire ce terme au sens étendu : une fédération et/ou un archipel de plateformes interconnectées, justement par le biais du ou des aiguilleurs. Dans mon esprit, l’opérabilité de chacune de ces plateformes pose comme condition absolue la taille raisonnable de chacune d’entre elles. Cela ne les empêcherait pas de fonctionner suivant des principes et des technologies communes.

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